Équipements culturels

L’Ancienne conciergerie des Forges (ou portier), ce bâtiment est construit en 1913 selon les plans de l’architecte Henri CHORET. Il abrite alors divers bureaux dont celui des gardes, une infirmerie de premier secours et des installations de bains-douches.
En 1928, le portier effectue « un premier pas culturel » avec l’installation, au premier étage, du Centre Familial Ménager qui sera remplacé, en 1943, par l’école ménagère Sainte-Ségolène. Le second pas culturel est réalisé à la fin septembre 1952, avec l’ouverture de la Bibliothèque des mines et usines De Wendel, au premier étage du portail des Forges. Le succès de cette initiative du comité d’établissement semble dépasser les espoirs de ses initiateurs et, dans le courant d’année 1956, la bibliothèque déménage dans les locaux du Cercle Lyautey, au 1 bis rue de Franchepré ; devenue municipale en 1984, elle demeurera à cette adresse jusqu’à l’automne 2001.
Quant au Portier, promis à la démolition, l’édifice passe dans le giron communal en 1998. Dès cette date, les édiles conçoivent le projet de donner un nouvel éclat à l’architecture du bâtiment et de lui conférer une éminente vocation culturelle. Les travaux démarrent en fin d’année 1999 et se poursuivent jusqu’à l’été 2001.
Les collections et le personnel de la médiathèque emménagent dans leurs nouveaux espaces le 23 octobre 2001. Le 20 mars 2002, Michel Duffour, secrétaire d’Etat chargé du patrimoine et de la culture, vient à Joeuf pour inaugurer « Les Forges ».  Depuis 2004, le premier étage du bâtiment de l’ancien portier abrite également « Le Creuset » (Centre de Recherches et d’Etudes Historiques de la Vallée de l’Orne) local géré par le Cercle pour le Promotion de l’Histoire de Jœuf.
Depuis le 1er janvier 2004, la médiathèque est sous la compétence de la Communauté de Communes du Pays de l’Orne.

Vous n’avez jamais mis un pied dans cette médiathèque qui vous tend les bras ?
Il n’est pas trop tard pour y pointer le bout de votre nez et y jeter un oeil. Mais ne comptez pas trouver une poignée de livres jaunis par le temps, égarés sur des étagères poussiéreuses dans une ambiance feutrée et studieuse. La médiathèque est un lieu vivant et chaleureux, ouvert à tous, où sont proposés des milliers de livres (romans, essais, témoignages, bandes dessinées, mangas, livres pour enfants, livres d’art, etc.), mais aussi des magazines, des CD et des DVD.
Particulièrement bien fournies, les collections de livres pratiques vous apporteront une foule d’idées pour faciliter ou enrichir votre vie quotidienne. Parmi ce vaste choix vous trouverez de nombreuses nouveautés, à la médiathèque, il y a de quoi satisfaire tous les âges et tous les goûts.
Vous êtes inquiet à l’idée de vous perdre parmi les rayonnages ?
Une équipe de professionnels est à votre disposition pour vous accueillir, vous renseigner, vous accompagner dans l’exploration de tous ces univers.
Votre porte monnaie tremble à l’idée d’être vidé de son contenu ?
Qu’il se rassure ! La consultation sur place des livres et des revues est gratuite. L’inscription pour les moins de 18 ans est gratuite également. Pour les adultes, les prix sont calculés au plus juste. La médiathèque est un service public. Elle est conçue sur mesure pour répondre à vos besoins et vos envies. Alors n’hésitez plus, faites le premier pas et laissez-vous entraîner dans le monde de la connaissance et des loisirs sans en payer le prix fort. Après votre première visite, nous en faisons le pari, vous ne voudrez plus jamais vous priver de votre médiathèque.

Le bâtiment dans lequel commencèrent les projections cinématographiques date de 1901. Il est construit par les époux BOURY, extension d’une épicerie créée en 1890 au lieu dit « Croix de Franchepré ». Élargissant le champ de leurs activités, Auguste BOURY et son épouse édifient une vaste salle de bal et de théâtre avec une buvette attenante; l’ensemble prend le nom de « Casino des Familles ».
Si l’invention des frères LUMIÈRE connait déjà un développement exceptionnel en ce début de XXe siècle, le cinématographe reste une activité essentiellement foraine. Les premières manifestations qui se déroulent dans la salle du « Casino des Familles » sont des concerts, des bals, des conférences politiques ou syndicales.
C’est vraisemblablement en juin 1908 qu’un cinématographe ambulant donne la première série de projections dans la salle BOURY. Dès lors, la nouvelle vocation de l’établissement est institutionnalisée.

En 1913, à l’instar de trois autres cafetiers, Henri BOURY, qui a succédé à ses parents, obtient l’autorisation permanente d’organiser des représentations cinématographiques. Cette activité continue son essor au cours des décennies suivantes sous la direction de M. ROUSSEL, puis de MM. D’ASCANIO. Le « Casino » devient l’un des cinémas les plus fréquentés de la région. Malgré la crise qui touche le cinéma dans les années 80, les projections se poursuivent avec la MJC de Joeuf. Le bâtiment est acquis par la commune en janvier 1994.

Elle est construite en 1928-1929 à l’initiative de Mme Maurice DE WENDEL qui supervise personnellement la décoration intérieure; les plans sont de l’architecte Charles ROBBE. La vaste salle, d’un style bien représentatif des années vingt (Art Déco) est bénite le 29 septembre 1929 par le curé DELLWALL. Fleuron de la politique paternaliste des maîtres de forges, le bâtiment donne un cadre à l’expression des groupes de théâtre amateur qui fonctionnent depuis 1920 dans les patronages paroissiaux; il doit également permettre d’organiser de nombreux spectacles et diverses manifestations (kermesse, fêtes de bienfaisance). Dans son sermon, le prêtre remercie M. François DE WENDEL « si soucieux du bien moral de la population, plus père que chef dans ses cités industrielles ».

Pendant 40 années, la salle des fêtes connaît de riches saisons théâtrales avec, notamment, l’âge d’or du théâtre « Jovicia » dans les années 1950-60, quand de grandes vedettes parisiennes « brûlent » les planches de « Curel » et enchantent le public de toute la région.

La bâtiment passe dans le patrimoine communal en février 1974 et sert de locaux au centre socio-culturel qui devient MJC. Une extension est d’ailleurs créée en 1978-79 sur l’aile arrière droite de l’édifice pour permettre à cette association d’étendre ses activités.