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Quatre amis sur le toit de l'Europe

Quatre amis sur le toit de l’Europe

C’est une histoire peu commune : Cyril, Rémy, Cédric et Guillaume avaient envie de se dépasser en gravissant le Mont Blanc. Eh bien, ils l’ont fait ! Un bien beau défi que Cyril Soto, jovicien de 35 ans, associé au conseil municipal de la ville, nous raconte.

Comment vous est venue cette idée de gravir le Mont Blanc ?
Cyril Soto. Avec mes amis, nous sommes adeptes des sports extrêmes, nous avions envie de réaliser un gros défi. Suite à une préparation militaire, j’ai pris goût au sport. J’ai découvert les vacances sportives à l’UCPA où j’ai pu faire du canyoning, du rafting, de l’escalade, de la randonnée, du snowboard, du parapente…. Pour moi, le Mont Blanc était un enchaînement logique. C’est Rémy qui a eu l’idée de nous embarquer dans cette aventure.

Quatre amis sur le toit de l'Europe

Cela a dû nécessiter beaucoup de préparation ?
Cyril Soto. Après des examens médicaux, une année de préparation a été nécessaire avec course à pied, randonnées longues (Vosges, Alsace, Suisse) en variant les parcours et les difficultés puis, de l’escalade. En guise d’entrainement, nous avons gravi un sommet à 4 000 mètres réputé facile, le Grand paradis au Val d’Aoste.

Comment s’est déroulée l’ascension ?
Cyril Soto. Nous sommes partis du vendredi 9 au mardi 13 septembre 2022. Nous avons fait l’ascension en trois jours (samedi, dimanche, lundi) accompagnés par 2 guides de haute montagne. Le Mont Blanc est tout en verticalité, il nous fallait les piolets pour grimper. Nous avons appris la fermeture du refuge à cause d’un éboulement, jusqu’au jeudi à 20 heures, nous n’étions pas sûrs de partir si toutes les conditions n’étaient pas réunies. Le départ s’est effectué en pleine nuit, à 2h du matin.
Chaque jour avait son lot de difficultés, le relief était différent. On passait de forêts à des endroits plus rocailleux. Le « couloir du goûter » appelé aussi « couloir de la mort » était un passage particulièrement compliqué. Le dernier jour, nous avons affronté la neige et la glace.
Les 300 derniers mètres étaient les plus difficiles avec du vent et des difficultés à respirer. Lorsque le corps ne veut plus avancer, le mental est très important. Nous sommes restés 10 minutes au sommet. Ensuite, nous avions encore 2500 mètres de dénivelé à descendre.

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Comment vous sentez-vous après cet exploit ? Avez-vous prévu d’autres défis ?
Cyril Soto. C’est un rêve de gosse que nous avons réalisé. Cela prouve que quand on veut, qu’on s’en donne les moyens, le travail permet d’y arriver.
En ce qui me concerne, j’aimerais obtenir mon brevet de vol libre en parapente, faire des sommets et descendre en voile.

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